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Aux origines de l’ennéagramme

Je reproduis ici avec leur autorisation un extrait issu du site du Halin Prémont Enneagram Institute (HPEI) (https://enneagram.be/public/) pour tracer les contours de l’approche évolutive développée par Philippe Halin et Jacques Prémont, à partir de la pratique ancienne de l’ennéagramme. Commençons par ses origines …

Photo by Ahmad Odeh on Unsplash

Photo by Ahmad Odeh on Unsplash

Origines et historique

Les origines de l’ennéagramme, que certains font remonter à Pythagore, sont incertaines. Présent dans le soufisme (mouvement mystique de l’islam), il est enseigné par Gurdjeff au début du 20e siècle, puis par Oscar Ichazo au Chili dans les années ’50/60. Le professeur Claudio Naranjo le confronte durant les années ’70 avec succès aux catégories de la psychiatrie classique, ce qui permet son essor dans les milieux universitaires américains.

L’ennéagramme se répand dans les milieux religieux sous l’impulsion des jésuites durant les années ’80, cependant qu’Helen Palmer, psychologue, l’approfondit et met en place une formation de formateurs sérieuse, accompagnée de David Daniels. Depuis les années ’90, les écoles foisonnent et l’ennéagramme connaît de grands développements et de nombreuses publications. Depuis 1994, l’International Enneagram Association organise un Congrès mondial annuel de ses membres.

Un modèle, une démarche, un outil

Un modèle de personnalité, un des premiers même, qui a émergé dans plusieurs traditions de développement spirituel existant avant la psychologie. Transmis oralement d’abord, il a durant les années ’70 été comparé aux découvertes de la psychologie. Il s’est ensuite répandu sur tous les continents. Il se révèle particulièrement précis et puissant pour comprendre le fonctionnement humain.

Une démarche : la longue tradition orale qui nous permet aujourd’hui de le connaître n’a pas transmis que le modèle. Le symbole du cercle entouré de 9 points et traversé de flèches invite à circuler à l’intérieur de soi. L’ennéagramme, ce n’est pas s’enfermer (ni enfermer les autres) dans une case, c’est au contraire découvrir les nombreuses possibilités de réaction et d’évolution qui sont en nous. C’est un cheminement que l’on mène par auto-observation et par expérimentation, lentement, sur plusieurs années. Personne ne peut nous connaître mieux que nous-même.

Un outil : pour renforcer la crédibilité du modèle, l’institut HPEI a mis au point le seul questionnaire validé scientifiquement au monde. C’est un travail de recherche en constante évolution. Cet outil produit des hypothèses sérieuses et probables qui accompagnent chacun dans son cheminement, sans déterminer à sa place – c’est une question d’éthique – quelle est sa Base.

La connaissance de soi

La première étape de la formation est d’accepter sa propre Base. Cela peut prendre un certain temps, car nous sommes habitués à observer les autres plutôt que nous-mêmes. Parfois, les personnes qui ont beaucoup lu sur l’Ennéagramme mettent plus de temps à reconnaître leur type de personnalité. Pourquoi ? De la même manière que nous n’entendons pas notre propre voix comme les autres l’entendent, notre image de nous-mêmes est parfois encombrée par ce que nous pensons être ou vouloir être. Et il n’est pas rare de chercher à confirmer une idée préconçue sur notre Base.

La connaissance de soi est donc avant tout acceptation de soi. Il est vrai que l’Ennéagramme décrit 9 mécanismes de défense et que certains d’entre eux peuvent nous sembler désagréables. Mais ils nous ont bien servis et il ne nous est pas possible de changer sans les accepter à un niveau fondamental ; ce n’est qu’alors que nous pourrons les remettre à leur juste place et grandir.

Une formation initiale à l’Ennéagramme nous aidera donc à commencer à nous observer de manière précise et objective. Intéressés ? Cliquez ici 

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